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Extrait du livre blanc « L’accès à l’information et aux Réseaux Sociaux rend-il plus innovant.e ? »
Texte de David Fayon

Deux accélérateurs d’innovation : réseaux sociaux et interactions s’appuyant sur la richesse des profils

L’alliance entre le smartphone et le Web 2.0 multiplie le champ des possibles quant au développement de nouveaux usages. Elle permet un raccourcissement des cycles d’innovation et facilite la disruption.
Pour être créatif, il est important de « s’ennuyer » et d’avoir des moments où l’on est déconnecté et où son esprit peut se ressourcer et vagabonder. C’est d’autant plus nécessaire dans une société numérique où le droit à la déconnexion devient un luxe car les Facebook, Twitter, Instagram et les autres sont conçus pour créer une certaine accoutumance et addiction. Pour autant, le préalable est de définir ses thèmes de veille premiers.
La veille sur les réseaux sociaux sur Internet est le premier pilier. Pour être efficace, une stratégie associée est à définir.
Les outils à privilégier sont les réseaux sociaux (en particulier Twitter et LinkedIn) pour avoir de l’information qui arrive au fil de l’eau mais aussi les moteurs de recherche, les blogs, les forums, etc. sans pour autant occulter le Web invisible. Des alertes sur ses thèmes et ses mots clés, des outils pour mieux tirer parti de Twitter (Hootsuite, TweetDeck), etc.

Par ailleurs le fait que les utilisateurs de Twitter soient plus innovants que les autres s’explique surtout par rapport à la sociologie des twittos eux-mêmes : plus CSP+ car plus éduqués avec une corrélation naturelle, plus de marketeurs, de journalistes, de primo-adopteurs, etc.
Pour l’innovation en elle-même, elle peut découler des informations qui circulent. Et souvent une nouvelle idée est une idée de l’idée ou idée dérivée. En outre, dans l’innovation comme dans la recherche, la part du hasard n’est pas à négliger. Aussi, il est important de définir des domaines connexes à ses thèmes de veille. Souvent c’est à la frontière de disciplines en créant des ponts que l’innovation est facilitée. D’où le fait de suivre des utilisateurs experts dans d’autres domaines que ses intérêts premiers.
Une suggestion pourrait être de suivre des utilisateurs qui soient par exemple à 80 % dans ses thématiques de veille puis de réserver 20 % à d’autres profils plus atypiques pour laisser place à la sérendipité et à l’émergence d’autres informations pertinentes dans des domaines pourtant différents au départ. C’est la même recette que Google applique : 20 % du temps de travail consacré à des projets personnels (qui peuvent rejaillir sur l’entreprise) après aval de la hiérarchie. Et si ces projets devenaient « à la Pareto » et pour quelques googlers représentaient 80 % de la valeur ajoutée ? Rappelons que Cardboard et surtout Gmail sont nés ainsi.
Le second pilier est la prolongation des échanges par des interactions IRL. Le passage à la veille collaborative également hors ligne et en ligne et les outils qui la permettent est l’ultime étape.
L’interaction sociale est capitale pour innover. Les séances de brainstorming dans la vie physique, les ateliers de créativité out of the box, la découverte d’autres cultures, les méthodes agiles où en un temps contraint de nouvelles idées, de nouveaux modèles économiques peuvent émerger et sont à explorer. De même que dans les conférences où tout en écoutant les speakers, des idées peuvent naître. La constante est le besoin de faire travailler à la fois les deux hémisphères du cerveau mais aussi d’interagir. Ainsi Internet (ou des réseaux locaux ou outils collaboratifs) peuvent devenir le (des) village(s) planétaire(s) selon l’expression du sociologue canadien Marshall McLuhan : potentiellement tous les cerveaux du monde entier sont connectés !
Concrètement, des entreprises innovantes réunissent sur un plateau projet des marketeurs, des designers et des concepteurs/développeurs, formatés différemment mais le tout bien utilisés et huilés et d’une créativité supérieure à la somme des parties. C’est aussi le cas de start-up prometteuses avec des profils différents mais complémentaires. La clé de la réussite est de penser différemment, transversaliser et voir des potentiels produits/services sous plusieurs angles : fonctionnel, économique, juridique, etc.

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