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Extrait du livre blanc « L’accès à l’information et aux Réseaux Sociaux rend-il plus innovant.e ? »
Texte de Xavier Querat Hement

Twitter, collecteur de data et contributeur de l’esprit d’innovation

1) Etre innovant, c’est avoir envie de se démarquer, de sortir des chemins battus, de sa zone de confort, c’est une disposition d’esprit (qui se travaille !), une ouverture sur le monde, une remise en cause régulière, un risque, une curiosité au quotidien. Innover, c’est s’intéresser, savoir s’isoler et faire ensemble, copier, creuser, farfouiller, s’inspirer. C’est être tenace face à la feuille blanche ou le trop plein de d’informations. Innover, c’est bien vu, encouragé, dynamique, mode, dans l’air du temps (chacun crée sa start up !), celui du « co » : de la co création, du co développement, de la confiance. C’est un écosystème, un réseau, du coworking, du bench, c’est voir la même question avec d’autres lunettes, une focale différente. C’est se mettre à la place du client qui a de grandes exigences: « qu’on me simplifie la vie » ! « vite, bien et pas cher» ! « par une réponse personnalisée » ! L’innovation non gadget s’inscrit dans les usages. D’où le succès du design de service qui fournit de bons outils, aide à trouver la bonne posture de service et tente de répondre à l’enjeu de la personnalisation sans l’intrusion.

Pour être efficace en innovation, comme pour tout, il faut avoir un but, un projet, savoir ce qu’on cherche pour mettre les idées, les bonnes informations en sens, en fonction de l’objectif, et une bonne communication. Les facteurs clé de succès sont bien identifiés : c’est systémique, porté par le management (y compris les grands chefs), c’est un mouvement général, des outils. Il faut une animation rigoureuse, un retour systématique sur les idées émises. Pas de censure d’où la création de lieux, d’ambiances. Il est nécessaire de laisser du temps aux équipes pour se lâcher …. et mesurer quand même de temps à autre la qualité de la production ! C’est faciliter la vie des collaborateurs, au-delà du baby, les outils collaboratifs, au-delà des réseaux d’entreprise qui peinent à prouver leur pleine efficacité (les instances, process, peurs sont toujours à l’œuvre: comment cela serait-il perçu par mon chef, les collègues ?). C’est le test and learn, le droit à l’erreur, la confiance. Vive les (bonnes) idées !

2) A la source de l’idée, qui devient innovation, l’information. La data, en nouvel or noir !
Pour innover, il est nécessaire de trouver la bonne information. Qui fait démarrer, le déclic, eureka. Alors on sonde, on fore, on puise dans le grand data lake, on buzz, on échange, on data analyse, on agrège, on déduit, on personnalise, on est aussi en cyber risque, on est hacké, mis à nu, alors on se protège, et on replonge. Difficile de s’en passer. On est à cran. L’information est profusion et se multiplie à l’infini contrairement aux énergies fossiles. Elle est gratuite ou semble l’être car l’énergie nécessaire au fonctionnement de la toile et du système pollue. Elle est incontournable, décisive, elle se présente ainsi en majesté, brute, mais au fait est-elle crédible, fake, manipulation ? A chacun d’aiguiser son sens critique et gare à l’infobésité ! Pour la travailler, il faut des ordinateurs de plus en plus puissants qui, à toute vitesse, à grande échelle, collectent, agrègent, reconstituent le puzzle, livrent de la matière. Des spécialistes forts en math pour en tirer le diamant. Ce nouveau monde permet aux plus avertis d’être agiles, rapides, pertinents. Il inquiète par le sentiment que cela nous échappe, qu’une IA bientôt choisira à notre place, qu’on est dépassé. Le monde devient un immense lac de données, de la soupe de vie !

3) Les réseaux sociaux, super outils de découverte et de diffusion de l’information !
Mon coup de foudre, c’est Twitter ! que j’ai découvert assez tôt et ne m’en lasse pas ! J’ai toujours autant de plaisir à allumer mon France info du net (qui en plus ne se répète pas en boucle sauf quand tout le monde se met à réagir sur une même info) avec la facilité des #tendances pour vous, dans les quelques espace-temps de la journée. Le plaisir d’y retrouver des contributeurs fidèles ou de découvrir de nouveaux producteurs. Je m’y promène toujours avec plaisir avec peut-être, avec les années, un peu plus de distance (tendance récente de la chasse en meute, les critiques faciles, les troll, les fakenews). Glaner, picorer selon les jours ou de façon plus méthodique (par rebond remonter la chaine des contributeurs, choisir de s’abonner à celui-ci ou celui-là). Donner envie en quelques signes, c’est un sacré exercice ! La facilité n’empêche pas d’être rigoureux. Ouvrir le lien et prendre le temps de la lecture. Savoir ce que telle ou telle entreprise a engagé pour innover dans sa relation de service. Tout savoir sur le #nudge grâce à @Thobava. On est bien content lorsque l’on voit le nombre de ses abonnés augmenter, le cercle s’agrandir, même s’il est frustrant de ne pas savoir ce qu’ils voient vraiment de nos messages ! Grâce aux réseaux sociaux, on diffuse, on fait savoir, on donne envie d’en savoir plus. Mon projet : porter et diffuser l’esprit de service en France ! C’est à dire travailler à l’excellence du service, la qualité de l’accueil, l’enchantement des clients, des patients, des usagers, mais aussi des touristes et supporters qui viennent en France. Cela infuse diffuse, cela prend ici et là, cela rebondit, repris par un autre. C’est une grande chaine qui se construit. Cela n’oblige à rien. C’est facile. On peut prendre contact (à condition de se suivre mutuellement, c’est l’enjeu !) et se rencontrer ensuite. C’est par exemple par twitter que j’ai pu rencontrer le grand Zèbre et faire un bout de chemin avec les faizeux (@leszebres). Ou savoir ce qui se passe à Angers sur IOT, à Laval sur la réalité virtuelle, ou à Las Vegas sur le CES. Et découvrir le foisonnement d’actions du French impact, rêver sur des photos ou de belles peintures mises à disposition par des twittos généreux et passionnés, découvrir les engagements de tel ou tel, s’associer à une cause, suivre la course à la vie dans le sauvetage périlleux de Elisabeth Revol dans l’Himalaya. Toutes ces informations, c’est la vie qui se fait. On plonge dedans et on rame ! On choisit les iles où l’on a envie de débarquer. Cet enrichissement est le terreau de l’esprit d’innovation. Il est néanmoins crucial de garder sans cesse en tête dans cette recherche d’informations, cette présence sur les réseaux, que l’on est soi et non l’entreprise, même si quoi qu’on dise on la porte, on la représente toujours un peu. Je m’instruis, je grandis, je m’ouvre, je m’enrichis et par là même l’entreprise en profite. Mais je suis prudent dans mes prises de positions et engagements car elle ne m’a rien demandé. Merci à Twitter pour cette nourriture quotidienne, si complémentaire des livres, de la presse, de la radio, des films, des rencontres qui chaque jour sont graines d’innovation.

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