Extrait du livre blanc « L’accès à l’information et aux Réseaux Sociaux rend-il plus innovant.e ? »
Texte de Anaïs Becu
Apprendre, créer et partager
Je me souviens de mon premier pas dans la twittosphère et ma réaction : « un monde virtuel constitué de #, de @et d’une masse d’informations. Je ne comprends rien, je ne pourrai pas être active régulièrement, encore moins échanger avec les 300 millions d’utilisateurs… ».
Trois ans après, chaque matin et plusieurs fois par jour, un rituel s’est installé : consulter et interagir sur les réseaux sociaux, principalement Twitter. Si le réseau social s’est inscrit dans mon quotidien, c’est bien qu’il participe pleinement à mon activité et je retiendrais ici trois raisons essentielles.
La veille : « Rien n’est permanent, sauf le changement » – Héraclite d’Ephèse
C’est très certainement le premier atout que j’ai découvert sur Twitter. Pouvoir bénéficier de la richesse en contenus (qui soulevait pourtant beaucoup d’appréhension au début !) et sélectionner les thématiques qui m’intéressent. Pouvoir rester connectée en permanence à son métier, son environnement, son entreprise. Sans intrusion mais quand moi je décide d’être disponible pour cela.
Je lis ainsi chaque jour des actions réalisées par d’autres collaborateurs de l’entreprise, j’apprends le nouveau projet d’un acteur de l’écosystème, je tape #transfonum dans le moteur de recherche, j’utilise les listes comprenant les comptes à suivre sur certains sujets et je fonctionne beaucoup avec les alertes sur des comptes pour être notifiée lors d’un tweet. En quelques minutes par jour, cela me permet de poursuivre un apprentissage permanent, si indispensable aujourd’hui dans un domaine qui évolue très rapidement.
L’inventivité : « La créativité est contagieuse, faites la tourner » – Albert Einstein
En découvrant les initiatives individuelles via les tweets, les groupes de discussion (mention spéciale @DigitalLadies, un compte Twitter mais avant tout des échanges permanents en MP), le ton utilisé par les twittos ; je constate de mes propres yeux que les codes ont changé. Les échanges sont directs et informels, ils portent des projets nombreux, innovants et audacieux.
Le partage : « Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble » – Euripide
Volontairement, je l’aborde en dernier. C’est pourtant l’élément clef selon moi. Ne pas oublier que dans « réseau social », il y a social qui va bien au-delà du « je te retwette, tu me retweetes ».
Il est alors possible de compter sur la bienveillance des uns et des autres. Les échanges évoqués précédemment sont portés par l’entraide, la mise en énergie collective et parfois la co-construction. Plusieurs fois, j’ai pu y trouver de l’inspiration, activer un contact qui a challengé mon idée, m’a aidé à connaître son réseau ou encore diffuser une de mes actualités ; plusieurs fois, j’ai pu faire de même.
Le réseau social vous permet d’élargir votre carnet d’adresses à des personnes que vous n’auriez jamais pu, ou difficilement, avoir l’occasion de connaître. Les rencontres réelles (#IRL), même plusieurs années après le following, est toujours un moment très enrichissant. C’est d’ailleurs, à mon avis, ce qu’il faut chercher un maximum à provoquer après la mise en connexion sur la sphère virtuelle. Les échanges sont beaucoup plus constructifs, durables et pourquoi pas source de collaboration.
En résumé, grâce à un accès immédiat aux informations médiatiques, aux actualités des twittos et des échanges avec eux : voici trois atouts essentiels qui sont moteurs pour innover soi-même chaque jour.
_________________________________________________________
Autres portraits:
_________________________________________________________
_________________________________________
Livre Blanc:
_________________________________________________________