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Extrait du livre blanc « L’accès à l’information et aux Réseaux Sociaux rend-il plus innovant.e ? »
Texte de Gabrielle Mocilnikar

Daniel PINK, les réseaux sociaux et l’innovation !

D’après Daniel PINK* notre économie et notre société se sont construites à partir d’une forme de pensée privilégiant les capacités logiques, linéaires et analytiques aujourd’hui insuffisantes.
Pour faire la différence et prospérer dans cette nouvelle ère il est donc nécessaire de maîtriser des qualités nouvelles et inhabituelles :
– l’empathie,
– aimer raconter son histoire,
– la recherche de sens,
– la joie,
– la symphonie,
– l’inventivité.

C’est quoi le lien entre Daniel PINK, les réseaux sociaux et l’innovation ?

– Le manque d’empathie c’est ne rien ressentir face à la souffrance de l’autre, c’est se mettre dans sa bulle et s’interdire les sentiments. C’est voir défiler la vie dans la rue, dans les transports en commun,… comme dans un film. Le manque d’empathie au travail c’est ne voir que l’enveloppe professionnelle en omettant totalement l’enveloppe personnelle. Parfois ça fait des ravages terribles dans les équipes.
L’empathie est la capacité à comprendre ce que l’autre ressent, à se glisser dans ses bottes, ses yeux, son cœur. Cela consiste à se faufiler dans l’esprit de l’autre pour faire l’expérience du monde selon son point de vue. L’empathie est par définition une capacité impossible à reproduire par des ordinateurs. L’empathie est le contraire de la machine.
Cette capacité d’empathie sur les réseaux sociaux est l’élément premier qui permet d’aller vers l’autre, de faire toc toc, d’ouvrir la porte et d’aller voir ce qui se passe. C’est ce qui permet de donner vie à la relation.
– Pour créer du lien, il faut aimer raconter son histoire, ce qui est facilité par les publications de photos sur Instagram, la création de groupe à thèmes sur Facebook, les discussions de groupe via Message privé sur Twitter et la mise en avant de sa vie professionnelle sur LinkedIn.
– Le lien sur les réseaux sociaux est avec qui on veut quand on veut. On est tous là, à priori, pour entrer en contact. Le lien s’établit lorsqu’il y a même recherche de sens dans ce qu’on veut faire.
– Pour que le lien dure il faut de la joie, il faut oser lâcher prise, jouer, faire de l’humour, casser les codes. Le jeu permet souvent la collaboration face à la complexité. Les réseaux sociaux tout en étant super instructifs et créant du lien facilement, cassent les codes. L’employé peut échanger avec le patron, l’entreprise peut faire de l’humour comme dans les tweets où Stéphane Richard PDG de chez Orange joue brillamment l’acteur pour le paiement mobile sans contact avec OrangeBankFR

– Ensuite vient l’étape de la symphonie, capacité à rassembler les morceaux, à synthétiser plutôt qu’à analyser, à voir le lien entre des catégories apparemment sans rapport entre elles, à détecter de vastes schémas plutôt qu’à fournir des réponses spécifiques, à inventer quelque chose de nouveau en combinant des éléments que personne n’avait pensé à assembler auparavant. Rien de mieux que les discussions de groupe via Message privé sur Twitter, les #612Rencontres en sont un exemple manifeste, pour tisser du lien entre un hologramme, l’Estonie, une oreille augmentée, un délicieux plat du Maghreb, le monde agricole, quelques photos d’ici et d’ailleurs, l’égalité femmes-hommes, la politique, l’humain, la Slovénie, la bande dessinée…
– Le lien ainsi tissé dans un contexte non linéaire permet souvent le travail collaboratif qui donne naissance à l’inventivité.

Les réseaux sociaux associés à l’empathie et à l’envie de raconter son histoire facilitent la connexion de gens de mêmes sensibilités. Un climat basé sur la confiance la bienveillance s’installe, idéal pour lâcher prise pour créer des synergies communes et développer la créativité et donc l’innovation. CQFD

* Daniel PINK : Il est l’auteur de livres traitant de l’évolution du monde du travail, « L’homme aux deux cerveaux » : apprendre à penser différemment dans un monde nouveau. Il donne des conférences sur la motivation.

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Livre Blanc:
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